En 1800, Philemon Wright, un agriculteur du Massachusetts, décide avec un petit groupe d’associés de tirer avantage de l’ouverture de nouveaux territoires à la colonisation pour s’établir dans le canton de Hull.

Les nouveaux arrivants vont rapidement réaliser que le type de sol présent dans la région n’est pas vraiment propice à l’agriculture, et que leurs avenir est incertain. C’est un événement politique qui a lieu à plusieurs milliers de kilomètres d’ici qui va changer leurs prédications : en 1806, l’empereur Napoléon Ier met en place un blocus continental contre le Royaume-Uni. Ce blocus aura pour conséquence, entre autres, de ne plus permettre au Royaume-Uni de continuer à s’approvisionner en bois en provenance des pays baltiques. Le Royaume-Uni va donc se tourner vers ses colonies, en particulier le Canada, laquelle possède de vastes forêts. Philemon Wright va saisir cette occasion pour exploiter ce que la région possède comme plus grande richesse : une des plus grandes forêts de pins de l’Empire britannique. C’est ainsi que commence l’industrie forestière en Outaouais.

Au début, les opérations de coupe s’effectuent le long des rives de la rivière des Outaouais, à proximité de Hull. Les arbres sont abattus en peu de temps  et il est bientôt nécessaire de s’éloigner de la rivière pour se procurer du bois. C’est ainsi que, environ 20 ans après le début des opérations forestières à Hull, les ressources jusqu’alors inexploitées de la rivière du Lièvre vont attirer les entrepreneurs forestiers.

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