Le patrimoine naturel comprend les éléments géographiques, écologiques, faunistiques, floristiques, géologiques et minéralogiques qui forment la particularité d’un endroit.

Du point de vue géographique, géologique et minéralogique, la vallée de la Basse-Lièvre est traversée par la rivière du Lièvre qui, avec ses importantes dénivellations, constitue une source énergétique renouvelable qui a permis la colonisation et l’industrialisation le long des berges. La présence de nombreux minéraux a joué également un rôle capital dans le développement industriel de la vallée.

La vallée de la Basse-Lièvre comporte une flore et une faune indigène riche et variée. Les sédiments laissés par le retrait de la mer de Champlain, il y a 12000 ans a permis le développement d’une flore qui se caractérise par une richesse d’espèces végétales comme on n’en retrouve nulle part ailleurs au Québec. C’est la présence de cette flore qui favorise l’existence d’une faune abondante et diversifiée.


L’iris versicolore

L’iris versicolore est l’emblème floral de la province de Québec depuis 1999. Elle a été choisie pour sa fleur, dont la variété et l’harmonie des couleurs illustrent bien la diversité culturelle du Québec. La période de floraison de l’iris est de très courte durée (typiquement de 24 à 48 heures). On peut apercevoir cette plante dans les milieux humides, ainsi que sur les berges de la rivière du Lièvre et des lacs de la région.

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Faucon pèlerin

Le faucon pèlerin désigné « en voie de disparition »  en 1978, a été reclassé en 1999 dans la catégorie « menacée ». Cet oiseau de proie était en déclin à cause de l’utilisation du DDT un pesticide. Les faucons pèlerins sont des oiseaux de proie qui se nourrissent de petits oiseaux qui consomment des insectes (qui a l’époque étaient exposés au DDT). Le DDT s’accumulait dans les faucons pèlerins et rendait la coquille de leurs oeufs fragile. Les oeufs se brisaient et la population était en péril. Le DDT est maintenant interdit au Canada et au États-Unies. Au Canada, plus de 1 500 faucons pèlerins ont été élevés en captivité et relâchés dans la nature. Quelques-uns d’entre eux ont élu domicile dans la vallée de la Basse Lièvre. Il y en a un ou deux couples à Buckingham.

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Les capsules des mémoires vivantes

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